Édition du vendredi 6 septembre 2013
Les effectifs de la FPT se stabilisent
Le site Emploi public et le groupe Randstad ont publié hier leur baromètre annuel Ressources humaines des collectivités locales, après une enquête réalisée au printemps dernier auprès d’un panel représentatif de 568 collectivités.
Le constat qui en ressort est clair : « les collectivités locales ont tourné la page des recrutements de masse ». La période de forte hausse des effectifs des collectivités (1998-2008), liée aux transferts de compétences et à la généralisation de l’intercommunalité, est bel et bien finie. Aujourd’hui, 62 % des collectivités prévoient une « stabilisation des effectifs » pour 2013 (contre 53 %, par exemple, en 2011). 15% des collectivités interrogées affirment même que leurs effectifs vont baisser cette année. Cette stabilisation, écrivent les auteurs de l’étude, « est désormais une tendance de fond dans la gestion des ressources humaines des collectivités ». Dans un contexte financier marqué par la baisse des dotations et les difficultés d’accès au crédit, la majorité des collectivités (57 %) n’envisage plus de remplacer l’intégralité des départs à la retraite. 5% annoncent même ne prévoir de renouveler qu’un départ sur trois.
En matière de recrutement, de nombreux responsables Ressources humaines (58% des sondés) font part de difficultés à pourvoir certains postes. D’une part parce que dans certains métiers, ils manquent tout simplement de candidats : c’est le cas pour les agents techniques ou les puéricultrices, par exemple. D’autre part, 21% des collectivités interrogées citent le « faible niveau de rémunération » comme un frein au recrutement.
Dernier chiffre intéressant : 63% des collectivités interrogées envisagent de recourir, cette année, aux emplois d’avenir. Ce chiffre atteint même 81% dans les collectivités de plus 25 000 habitants.
Mais précisons que ce chiffre ne reflète que des intentions : l’embauche de jeunes en contrat d’avenir dans les collectivités se heurte à certaines difficultés, en particulier liées au risque, pour les communes qui le font, de devoir payer des indemnités de chômage au jeune après la fin de son contrat. Une demande d’aménagement faite en juin dernier par le président de l’AMF auprès du ministre du Travail, afin de « sécuriser les EPCI et les communes au regard des risques financiers encourus », a connu – pour l’instant – une fin de non-recevoir (lire Maire info du 4 septembre).
Télécharger le baromètre Randstad/Emploi public.
Le constat qui en ressort est clair : « les collectivités locales ont tourné la page des recrutements de masse ». La période de forte hausse des effectifs des collectivités (1998-2008), liée aux transferts de compétences et à la généralisation de l’intercommunalité, est bel et bien finie. Aujourd’hui, 62 % des collectivités prévoient une « stabilisation des effectifs » pour 2013 (contre 53 %, par exemple, en 2011). 15% des collectivités interrogées affirment même que leurs effectifs vont baisser cette année. Cette stabilisation, écrivent les auteurs de l’étude, « est désormais une tendance de fond dans la gestion des ressources humaines des collectivités ». Dans un contexte financier marqué par la baisse des dotations et les difficultés d’accès au crédit, la majorité des collectivités (57 %) n’envisage plus de remplacer l’intégralité des départs à la retraite. 5% annoncent même ne prévoir de renouveler qu’un départ sur trois.
En matière de recrutement, de nombreux responsables Ressources humaines (58% des sondés) font part de difficultés à pourvoir certains postes. D’une part parce que dans certains métiers, ils manquent tout simplement de candidats : c’est le cas pour les agents techniques ou les puéricultrices, par exemple. D’autre part, 21% des collectivités interrogées citent le « faible niveau de rémunération » comme un frein au recrutement.
Dernier chiffre intéressant : 63% des collectivités interrogées envisagent de recourir, cette année, aux emplois d’avenir. Ce chiffre atteint même 81% dans les collectivités de plus 25 000 habitants.
Mais précisons que ce chiffre ne reflète que des intentions : l’embauche de jeunes en contrat d’avenir dans les collectivités se heurte à certaines difficultés, en particulier liées au risque, pour les communes qui le font, de devoir payer des indemnités de chômage au jeune après la fin de son contrat. Une demande d’aménagement faite en juin dernier par le président de l’AMF auprès du ministre du Travail, afin de « sécuriser les EPCI et les communes au regard des risques financiers encourus », a connu – pour l’instant – une fin de non-recevoir (lire Maire info du 4 septembre).
Télécharger le baromètre Randstad/Emploi public.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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